3.10.09

Les Contemplations
par Ana Claudia Antunes

J'aime la liberté!
C'est pour ça
Que tout ce que j'aime
Je laisse libre...
S'il revient ça veut dire
Que j'ai aimé
Et que j'étais aimée.
S'il ne revient pas
J'suis pas sure
Si j'avais su l'aimer...

Les Etoiles

Riches étincelles d'éther,
Eternuènt à l'éternel
Ciel bleu de l'été.
Sont-elles l'essence
Qui consacre une danse
De l'être et son ambiance;
Ou seront-elles seulement
Le semblant simplement
De l'état supplémentaire
Des particules sur l'air,
Qui circulent doucement
Pour former les constellations?

Les Nuages

Ils flottent, les nuages,
Et passent sur le vent.
Les nus sans âge
Qui le temps souffle.
Miroir d'un être.
L'essence qui s'arrête
Le moment qu'il souffre.
Cristal d'une âme.
Le sens d'une femme
Qui jamais se glisse
Jusqu'au gouffre...

Agar-Agar

Pourquoi ça?
S'ils ont été si heureux,
Et aussi toujours amoureux?
Pourtant, c'est la vie...

Agar-Agar...
Le nom de la mer.
Sous l'immense océan
Habite encore son coeur.

L'imposent joie
Qu'elle a senti
C'est comme le vent
Qui souffle, et crie...

Le Clair De Lune

Le clair de lune
Bleu
Qui baigne l'horizon.
La chair de l'une
D'or
Qui se sublime à l'oraison.
La chère des dunes
Du coeur
Qui a eu toujours de raison
Le clair de ses rayons
Vers les eaux
Baigne la Terre de bonheur!

Le soleil

Sublime liaison
Qui conçoit l'être
Et déclare un dieu
A la magie de la lueur.

Et par un acte d'amour
L'opposé à sa poussière
Se donne à la Création
Et transforme le deux en un.

Les Crépuscules

Ce n'est pas un mot nostalgique.
Ce n'est pas un titre obscur...
Il est nécessaire que je t'explique:
Il y a un crépuscule du soir,
Qui annonce qu'on est en retard.
Et il y a aussi lequel du matin,
Que le voient les plus malins...
Et ainsi elle se fait, la magique
Sur les crépuscules fantastiques

Les Fleurs

A la ronde de pétales
L'être se dévoile
De plus en plus en fleur
De toutes les couleurs.

Mais encore à la gaze
S'occulte la fleur à la voile.
En désirs elle se passe
Et exhale dessins d'amours.

Et doucement elle revaloit
Toutes ses autres faces.
La découvrante essence pure
Et autant formes de sa grâce.,

Les Terres

Naît de nouveau
Au oeuf du monde.
Gemme précieuse.
Or originaire
De terres aqueuses.
Naît de profonde racine
De la mère: l'oraison...
Renaît à la chaleur
Du père: protection.
Et développe sans peur,
Toute sa grâce divine.
Et ainsi elle remercie
La dative de la vie
A toute la Création.

La Renaissance

Il oublie son propre être
Et se peuple de songeries.
Il est géant en sa ferveur,
Mais humble à la mission.
A la lueur il se multiplie
Par toute la bénédiction.
Par toujours se renaître
Pour se faire nouvelle vie.

Les Minéraux

Sous le crépuscule d'une vie,
Les anges sans nom, liés à vide,
Sans rancunes, sans blessures,
Sont larmes de bonnes allures
Qui se trouvent en jurements.

Soufrant pour sa quintessence,
Armés par l'intuition immense,
Ils sont le pouvoir de la magie,
Qui se magnifie à l'alchimie,
Et transforme en or son âme.

Les Sphères

Cerceaux s'embrassent
En bénédiction d'union.
Circules se pénétrant,
Se consacrent une danse.
Ils arrivent timides
A la chaleur de l'alliance.
Le temps humide
Prend la pluie qui avance.
En ères, l'air limpide
Enveloppe les liens immenses,
Et annonce les orages sordides
Préparant Les Constellations...

La Mer

Tombe le jour et s'annonce le clair.
Quand le soleil se fond à son reflex,
Bien ardent il se choque à son plexus.
Rouges étincelles incendient la mer.

Et pendant la tempête, par la fête
D'explosion de rayons et de couleurs
Le spectacle surgit sous les spectres,
Au prisme de ses magies salutaires.

Le crépuscule sanglant s'agrandit,
Et il se déboucle en milles fleurs...
Et il promet par toujours de faire
Des hommages au ciel de l'avenir.

Les Temps

L'immensité de la mansuétude
Du mantra sur l'immense toile
Eternise une image extatique.
L'extase de cette stase statique
D'un état étroit du temps voile
Fragiles émotions d'une magique.

Les Sons

Sont sensibles souffles
Souvent en sursis
Sondant sentiments surs
Sans sentir ses soufres
Seulement sûres sur sources
Se sacrifiant s'ils souffrent.

Sortent ses sens sensuelles
Sereins, sensés, suaves, simple.
Sous soupirs sans censure
Semants songes se susurrent
Sons sans cesse...Souplesse.
Psssssss ....S'ils sont subtils.

L'Océan

En congestionnés sillons,
Sanglots d'une silhouette.
Orage de larmes sur l'océan
Tempère des rêves le monde,
Agite le calme de la mer...

Et dans l'emballe des ondes,
Au balancement de la rime,
L'image se révèle sur les eaux.
La magie en nuages imagine
Larmes de sang sans douleur.

Le Désert

Le soleil a pleuré d'émotion
Par la demande dessolée:
"On a besoin d'eau, solution!
L'odeur ardue à la bouche séchée.

Dr. Soleil a transcrit la pluie
Pour remédier toute la douleur.
Il n'a pas pensé que c'était pire,
Que la pluie couvrait le coeur.

La pluie a inondé l'espérance
Du peuple submergé par l'eau.
Mais malgré toute la persévérance,

Quel destin attend ces gens chauds
Qui vit au coeur sans vengeance,
Autant oubliés, espérant faire beau?

Les Humains

Ils sont par leurs actes
Comme soldats en combat
Qui, par l'énergie du sufisme,
Ne perdent jamais leur dynamisme.

Elevant les êtres à la conscience
De cette vaste et divine alliance,
Ils se rencontrent donc à sa chaleur,
Et retrouvent l'amour et le bonheur.

L'Ange

C'est dommage!
L'ange
Qui n'a pas d'âge
S'est posé à la cage.

Il n'a pas de courage
De faire le voyage
De l'or à l'orange
Quand il y a d'orage.

Et il se range
D'un air tout étrange
Et montre son visage
Encore plus sauvage.

Le Destin

La tristesse d'un ange
Qui médite sur le destin
De l'homme qui le dérange.
Il est un parfait témoin,
Un observateur au moins
D'un temps qui plutôt venge.
Sous la philosophie,
Le désigne d'un moine
Qui n'a pas la moindre idée
De ce qui va arrive
Au quatre cotés du monde...

Les Rimes

Les grandes idées
Sur notre race,
Seront-elles
Toujours le menace
Pour notre réalité,
Si on s'exprime
Toujours en prose?
Bien sur!
Mais si on les pose
Sur les rimes?
Elles seront plus sages,
Sur la divine grâce
Qui emballe et embrasse
La majesté du rythme...
Bien plus!
(Je dit à voix basse!...)

L'Espace

Les désirs sur les faces
Dessinent les émotions
Engendrant des scissions
Circonférences et traces.
Entre toutes les sections
On se entaille un espace.
Dilatant le compas
Devient une explosion
Et renaît la révolution.

L'Univers

Il s'interroge toujours, devant-il
La raison de l'harmonie des styles.
Et alors tous les types de visages
Tellement différents, s'ombragent.

Elles le pénètrent de telle émotion
Pour révéler la perfection de traces
De dessins de toutes les races.
Ces sont les mystères de l'Univers.

L'Oiseau

J'ose aujourd'hui
D'avoir envie
D'être un oiseau.

Par le vers,
Je voudrais savoir
Un peu sur les lois
Et voyager sur l'eau.

Et j'écris.
Pour découvrir l'Univers
Et ses couleurs, bleu ou vert.
Comment il est beau!...

Deux Oiseaux

Il y a quelquefois
Qu'il veut à tous aimer.
Mais par un moment
Il se perd de peur.

La peur de perdre,
Puis qu'il est libre
Comme les oiseaux
Qui volent par l'abîme
Et flottent sur le nuage.
Ah!...Quel voyage!...

Jusqu'à les cimes
Montant aux monts,
Au infini de la mer.
(Pour ça il n'a pas peur!)

L'Oiseau Passionné

Il veut connaître
Les entrailles de son être
Et réfléchir sur l'immense
Possibilité de son existence.

Et après tout, il est un naufrageur
Même résistant encore sans peur.
Quand il pourra découvrir l'amour
Et se plonger au fond de son coeur.

Mais en avance
Il est libre par son coeur.
Pourtant encore il a peur
Les terrains de son existence.

Puisqu'il a encore la chance
De changer ce qu'il est épris
Et après tout, il sera prêt et sur
De gagner de l'amour l'essence.

Les Cosmos

On est étincelles
Des fugitives lumières,
Comme électrons brillants,
Circulant au tour d'un exposant.

On engendre une énorme énergie
Puisqu'on fait déjà partie
De tout ce qu'on appelle Microcosme
Et qui uni devient le Macrocosme.

Composant particules de partitions
On compose une grande symphonie
Par tout ce que peut enrichir la vie
Et pour conformer Les Constellations.

Les Constellations

Sont les étoiles, l'ange, la lune,
Les nuages, la mer, les crépuscules
Et tous les êtres qui sont vivants
Les particules des constellations.

Au fond de tous les cerceaux,
Tous ses amours vers les eaux
Font surgir la nouvelle force.
L'alliance qui devient le grain.

Et la semence le révère
Mélodies des mystères
Qui concentrent en son coeur
Le pouvoir du son d'un choeur.

La Ferveur

Toute la plus ardente ferveur
Est de l'amour une usure,
Car tous nos actes durent
Comme au phosphore sa lueur.

Ils nous consumment, bien sur,
Mais ils font notre splendeur.

Et si nous voyons que notre âme
Quelque chose a déjà valu
Ça veut dire qu'elle a brûlé plus
Ardemment que toutes les autres.

Les Aurores

Baigné de la blancheur
De la neige sur les branches
La caresse de l'air riant
Me fait sourire de bonheur.

Le ciel s'est chargé d'orange.
Mais il y a d'autres aurores
Qui sont plus belles encore
Où d'autres oiseaux se plongent.

Les Mouvements

Tout ce qui meut m'émeut.
J'aime tout ce que meut...
Car en mouvements habite
La magie romantique
Qui n'opère que si on veut
Bien voir et bien croire
A la fantaisie unique
De tout ce qu'on peut
Donner quelque pouvoir,
Ou peut-être on en mérite.

30.9.09

LES FEMMES, LES FLEURS,
ET LEURS FRAGRANCES
Tous les femmes ont leurs propres fragrances.
Et quand elles s'ajointent elles deviennet dans un tres beaux bouquet.

La fleur qui exhale l'odeur,
Et qui laisse son parfum
A tout ce qui l'entoure
Représente la source, enfin,
Qui irradie cette odeur.
Et elle est la plus parfumée!
C'est grâce à elle l'essence
Du parfum qui était exhalé.

La Romantique

Douce comme l'or du aurore,
Plus délicate que la fleur encore.
Sous le soleil le coeur en larme.
Fragile, elle s'ouvre par l'âme.

Et puis elle veut se renaître
Par l'amour qu'elle veut connaître.
Aux feux des yeux le visage pur
Illumine le ciel avant tout obscur.

Rêver et sentir suaves sensations.
Glisser au son de sereines émotions.
Ainsi elle se dévoile des romances
Et dans la vie elle rêve, et dance.

Souffrir par amour
C'est encore sa sentence.
Toujours passionnée
Fait déjà partie de son essence.
Tellement anesthésiée
Qu'elle ne se réveille plus.
Et elle, embarrassée,
Ne se révèle non plus.
Sous le voile des illusions dues
Seulement à son âme elle est nue...

La Gitane

Brune gitane,
Gitane femme.
Elle incendie le coeur
De tous les hommes...
Elle ensorcelle l'amour
De celui qui ne l'aime pas.
Et il s'affaiblit dans ses mains.
Pauvre victime, dans ses bras.
Et il essaye de fuir, en vain,
Tombant désespéré, insane,
Sous le pouvoir de ses lois...

Femme gitane.
Elle aime ce qu'elle veut.
Pourtant, s'il fuit de son domaine
Celui qui est encore sa proie,
Et si la flamme de sa passion
Et encore allumé,
Autant qu'elle l'aime
Elle veut le dominer...

Blessée, haineuse, presque fanée,
Son sang s'égoutte en convulsions.
Et elle prépare sortilèges et potions
Qui révèlent donc certes subtilités
Qui réservent toutes ses émotions
Qu'elle a voulu toujours occulter...

La Féline

Féline,
Montre ses griffes quand elle est menacée.
Fillette,
Elle, naïve, prie pour donner un baiser.
Féroce,
Elle dévore tous quand elle est défiée.
Belle,
C'est de tout plaisir qu'elle s'est formé.

Forte et incisive par excellence,
Agressive et féroce dans ses gestes,
La belle et la bête, dés l'essence,
Elle ferme pourtant rêves en vestes.
Dans la lutte pour imposer ses idées,
Elle lutte toutefois contre sa nature.
Femme de fibre qui impose sa beauté.
Pourtant par l'anxiété de fuite,
Elle perd sa force et sa vitalité.
Dans la cage de son coeur, prise,
Elle est maîtrisée par le dompteur.
Peu à peu elle défaille en douleur.

L'adolescent

Adolescent joyeux en éternelle jeunesse,
Elle juge en joie ses jeux dans sa nature.
Du joug de l'ivraie elle est délivrée, pure,
Jusqu'à le joyau de son âme en allégresse.

Libre à ses découvertes, pèlerine en pureté,
En sillons virginaux elle est pétale pubescent.
Divague, plaisante, et se profite l'adolescent...
Avide de vie et de passion ardente
Elle oublie le temps et jouit de le présent,
Elle joue sereine, elle s'habille de simplicité.

Ressoudant le soleil, elle est obscure.
Pourtant allumée, elle est la lune.
Sensible créature,
Sans son voile elle est nue.
Reluisant au soleil
Elle est le reflex de la clair.

Mais elle est lumière
Pendant que durent
Réflexions d'une lamentation
Qui sublime la blanche lune.
Douleurs et rancunes
Débouchent sur la mer...

La Semence

Il vient poussant la semence l'être,
Pétale par pétale, il fait un rituel.
Un baiser chaleureux par sa touche.,
Et désireuse elle veut naître.
Elle sourit à la touche du rayon de soleil.

Elle sent pénétrer en ses veines le présent.
L'extase qui parcourt le velours printanier.
Elle se réchauffe, la peau claire et rouge,
Elle veut s'entourer des couleurs vivantes.
Elle veut montrer au monde à grâce de Dieu.

Elle se déboucle sans peur et se révèle.
Les pétales s'ouvrent, souriantes...
Le coeur se frappe et elle se réveille.
Et elle frotte ses yeux, très vivante.

Elle sort de la capsule, l'aile entrouvert,
Car elle a peur de montrer ce qu'elle sent.
Elle découvre la vie et alors alerte
Elle veut apprendre tout rapidement.

En son ingénue et douce pureté,
Le monde le paraît un énorme mystère.
L'amour vient et elle se transborde en beauté.
Son corps tremble, elle se transforme entière...

Ainsi elle se découvre entière en sa solitude
Et elle se libère de l'abri chaud et silencieux.
Elle éprouve et prouve par sa propre certitude.
Elle se reflète au monde d'un réel dangereux.

La Femme Fatale

Femme fatale qui se fait faillible.
Pourtant une touche et elle séduit...
Elle transforme un homme terrible
Dans un manse chien en une nuit.

Sensuelle
Elle connaît la puissance de sa beauté.
La douce belle
Elle profite de la nature la générosité.
Près d'elle
Même la plus belle s'enlaidit.
Sans elle
Les hommes sont en maladie.
La femme fatale
Une touche, et séduit.

Femme fatale qui se fait de faiblesse,
Concentre, pourtant, le pouvoir d'un empire.
Hommes et règnes sont esclaves de sa jeunesse
Qui possède leurs âmes par son air de mystère.


Chaude et sensuelle, elle veut pouvoir et luxure.
En son intime, toutefois, froid et réaliste,
Elle cache certaine insensibilité égoïste,
Elle est vide, pour chercher un plaisir pur.

La Femme Femelle

Séduit
Et découvre les démons et ses anges.
Reluit
Et réchauffe sereine ses propres songes.
A la pluie
Chasse courageuse effroyables mensonges.
A la nuit
Flashes des sensations à elle se plongent...

Belle femme femelle.
Sereine et sûre elle montre
Subtilités qui présentent son calme.
Le prana du prisme qui sur elle rentre
Surpasse en fluides le fond de son âme.

Illumine comme le soleil la Terre
Tous ceux qui le demandent l'abri.
Etreintes suaves sont rayons de lumière,
Qui réfugient ses amis de quelque péril.

Elle est lumière, force éternelle, elle est vie.
Elle, femelle, est la couleur, la chaleur, l'amie.

Sont-elles sensibles sons en sursis
Sondant sensations sans souffrir,
Sous sources de soufres surs...
Sacrifices de savoir souffrir.

Sortant ses sens sensuelles,
Sereins, sensés, suaves, simple.
En soupirs sans censure elles
Se susurrent songes.Pssssss...

De la romantique qui s'occulte,
De la jeune qui veut un baisser,
De la gitane ou celle qui prostitue,
De la femme fatale ou la semence,
De la mère qui protège et cure,
Ou de la femme mature,
De chacune à sa couleur pure
On fait une révérence.
Irrévérences
Pourtant à la magie du mélange
Elle devient tout ce qu'elle pense.

Elles sont sensibles créatures
Qui, par toujours,
Ont déjà imaginé plusieurs amours.

Plusieurs facettes
D'une même fantaisie,
De désirs absurdes
Ou possibles folies...

Sur squelettes
Des rêves esthétiques,
Les femmes vivent archétypes
De ses personnages ou ses maquettes.

Et à la puissance de la mutation pure
Elles deviennent nouvelles créatures,
Sous une éternelle métamorphose de vies.

Elle change.
La danse
D'un être volant.
Transformation...
Transmutation
D'un être mutant,
Qui transcrit ses émotions,
Et qui suit à chaque instant
Ses nouvelles révélations
Et l'agglomérat de ses formes,
Couleurs et saveurs,
Définit ses désirs énormes,
A la variété de ses valeurs.

Nouvelle essence.
Ove en fusion
Dilate son âme
Et dissipe en diffusion.
Cette accumule de personnes
Le sonne
Une intégrité fausse.
Et à la fusion de couleurs
Diffusent rancunes et douleurs.
Sans saveurs...
Des multiples persona immenses
Elle décide de se faire une pause.

Livre de fragments
Et fractionnements,
Elle s'intègre à l'union de l'Un..
Et un être intégré elle devient.

Elle universalise son vers
Et se reverse
En pièces versantes
Qui glissent par le vent.

Et sous les Triades de retours,
Elle jamais se sent en inerte,
Elle s'emballe et se balance,
En myriades d'une belle valse.

A la ronde de pétales de fleurs
La femme de plus en plus se dévoile
En plusieurs couleurs.
Mais encore elle s'occulte à la gaze.
Par désirs, la fleur
Exhale desseins d'amour.
Et doucement elle toile
De la femme ses autres faces.
La découvrante de ses valeurs;
Et toutes les formes de sa grâce.

Pure, douce, belle, affable.
Pure beauté, douce fable.
Douce pureté, affable beauté,
Emphatique dorure,
Tendre tenure, sans cesse....
Pure tendresse, teneur aimable.
Terre fertile, d'une fable affable.
Douce pureté, aimable sensibilité.
En éthérés la tendresse
D'un état d'éternité.

Narcisse....
Le ciseau,
Tout soucieux,
Sur l'eau,
S'aiguise:
Narcisse...
L'aigle
D'une voix aigre
L'appelle:
"Narcisse!"
Sur la mer se baigne
D'un geste précis,
En éclates de rire,
Traces d'un vice,
Narcisse...
Glaces de l'eau
Reflètent Narcisse.
Et le beau, abîmé,
Se lance de l'abîme.
Sentant le souffle
Du ciel de lyrisme,
Par un amour il souffre,
Et il menace sourire.

Et au lieu où s'est attiré Narcisse,
Une fleur est née, en retour,
Pour symboliser son amour...
Et encore les Narcisses
Se lancent aux abîmes.
Passionnés par leurs images,
Ils fragmentent leurs visages
Et se plongent au fond
De la mer d'amalgames tyrans.
Plusieurs formes qui sont tout.
Ils rendent leurs âmes au opium,
A l'illusion d'un mirage insane.
Frustrant leurs désirs du monde
Ils rencontrent enfin leurs âmes.

Chaque fille du sexe
Est Marie et Eve;
Laquelle qui s'abandonne au serpent,
S'enivrant et se délectant;
Et celle qui versant en larmes son lait
Sacrifie son être
A la douleur profonde
Pour sauver le monde.

Sont-elles saintes ou démons?
Sont-elles sorcières ou songes?
De la bataille par les hommes
Elles montrent ses armes
Et se blessent et se vengent.
Mais par un moment
Elle retournent à leur point.
Désireuses de complicité
Elles ont encore faim
De quelque solidarité.
Sous le crépuscule du matin,
Elle se bénissent, maintenant.
Elles sont anges sans nom,
Sans rancunes, mais sans pardon.
Car elles ont encore de blessures,
Comme larmes de bonnes allures
Qui se rencontrent en jurement...

Femmes qui se douent,
Qui séduisent
Femmes qui se touchent,
Qui se toussent
Femmes qui se vendent
Qui se révèrent
Femmes qui s'aiment
Qui se disent Amen.

Quel est leur face fantaisiste?
Quel est leur face réaliste?
Impossible déchiffrer leur essence.
Car il domine un terrain immense.
On ne peut pas définir par un point
De vue, ce qu'on voit juste au loin.

Femmes aimables ou sorcières?
Indéchiffrables leurs caractères.
Elles sont peut-être téméraires
Pourtant elles sont comme l'air
Qu'on connaît sans le toucher;
Et même le voir ou le pousser...
Mais elles sont aussi de chair et d'os.
Elles sont d'argent, de pierres et d'or...
Beaucoup de fois de dureté ocre,
Elles pleurent aussi, aiment, souffrent.
Pourtant elles sont sublimes par essence,
Ce que leur révère la propre existence...

Elles souffrent par leur quintessence.
Armées à l'intuition dès leur enfance,
Elles sont le pouvoir , et la magie,
De tous les métaux nobles,
Qui par la force de l'alchimie
Se transforme, se magnifie
Devient l'or le cuivre...

On ne peut pas changer ce que la nature
A légué depuis la Création.
Une vie splendide, et aussi dure...
Femmes qui se cassent à l'argile vide
Et qui s'enfoncent au ardu fardeau insipide,
Puisque la nature le réserve la conception.

Elles sont sensibles et spéciales,
Et intuitives, les femmes sages...
Et ainsi elles ont leur germe semé.
La sève s'effleure dedans la femme,
Se nourrit par l'énergie de son âme.
Ainsi elle aura son grain cultivé.

Quand on se rend conscience
Qu'on est sur les lois de la nature,
On apprend à donner l'importance
A ceux qui ont encore le coeur pur.
Et on découvre la force occulte
De la semence sans son écorce.
Car la veine mature extrait le fruit
Qui révèle donc tout l'air de sa grâce.

Découvrant l'essence de son âme,
A la force de sa sève,
La vraie beauté de chaque femme
S'exhale partout sans trêve.

On sentira ainsi la merveille
De leurs fleurs et leurs parfums.
Comme l'oiseau ouvrant ses ailes
Montrent leur beauté les femmes.

Les plus rares fleurs
Mêlant leurs odeurs.
Les femmes qui croient
A leurs fleurs de poids...

Révélant la force
Occulté par la peau brute
On voit de l'écorce
S'ouvrir la semence en lutte.

Par le veine mature sa grâce
Extrait alors tous ses fruits
Et offre au temps qui passe
Larmes de l'essence qui fuit.

4.8.09

la Geometrie du Desir en Trois Acts

Née en 1968, en pleine révolution qui a changé les perspectives des jeunes à cette époque, et qui a déterminé l'expansion de la mentalité de grande partie de femmes, et d'hommes, Ana Claudia Antunes est une semence de cette génération qui , devant la nouvelle ère, prend conscience de la transformation dans le monde entier du rôle très significatif que chacun devrait apporter, d'être conscient sur le destin de la Terre, puisque l'Univers est Un.

ACT I - DES GEOMETRIES (LA THESE)

Par les arcs, circules, tangents
Et par les recta
Se délectent les esthètes.
Ils crient les gens
A la forme d'un écu.
La formule charnelle
Est acharnée aux normes,
Qui récrient les formes,
Et toutes les formules;
Mais, et le contenu?

Par calcules maîtrise la métrisation
Essayant de ""géométrizer" le désir;
Comme si le centre d'une solution
D'un y pouvait se faire;
Comme s'il ne restait qu'aimer
Sous un désir secret;
Comme s'il était possible d'arracher
De la racine l'abstraction,
Et, de toute façon, extraire,
Tout ce qui est concret;
Comme si du rationnel
Il résultait le correct...
Faux...Fautes privées de visions;
Erreurs qui persistent dès la Création.

On peut dominer le monde,
Ou même contrôler l'onde.
On ne se limite à rien.
Et on pense qu'on vit bien.
Mais, en vérité, en retour
On ne sait pas tout...
Et on vit en ronde,
Abandonné, moribond...

Néanmoins,
Il n'en est rien.
La civilisation a déployé là
Son pouvoir en modifiant tout,
Même les effets du climat...
En calculs, on peut comprendre
Tout ce qu'il faut apprendre.
Mais encore on ne sait rien
A ce qui concerne à l'Univers.
On pêche d'être trop artificiel,
On cherche une formule vitale.
On étudie le vers et son inverse.
Le résultat final?
Un bateau qui glissait à la surface,
Mais qui après a eu du mal
D'avoir montré son autre face.
Désintégré, il est parti.
Désespéré, il s'est perdu...

On oublie les Mathématiques.
On étudie les Sciences Humaines.
Peut-être comme ça on peut enfin
Découvrir plus sur la Création.
D'abord, est venu l'homme,
Avec toute sa thématique.
Et alors est devenue l'Eve
-D'une demande mondaine-
Créée par la sémantique,
De la septième côte d'Adam.

Et c'est de la côte, versant de montagne,
Que vient le littoral de la nature.
Versant l'eau divine des hommes,
Les femmes, le lien de ses structures,
Ont pourtant été toujours subjuguées,
D'être faibles, condamnées au péché..
"Le sexe qui peut l'homme damner..."
Consacre Molière, dans la littérature.
Cependant que le serpent aille,
Dans la région plissée, une fissure
Sur la sinueuse forme de sa taille.
Chaque vertèbre devient une écaille
Quand le serpent lui cause une fêlure.
Car elle peut être aussi un invertébré.

Le serpent,
Symbole du péché, à l'Occident,
Ou de la sagesse, à l'Orient
Prépare sa botte pour sa défense.
Par contre, il définit son assurance
Devant un monde qui le menace.
Et ainsi se perd toute une race.

Le serpent pique le sein,
Le sens de sa sensibilité,
Et défie à un nouveau sens.
La femme sent, passionnée,
La fureur transposant insane
En fièvre, elle se bouleverse.
Ses nerfs domptent ses organes;
Elle ressent le plaisir sans cesse.
Par la chaleur de sa sensualité,
Invincible comme la force du vent
Elle soulève et entraîne l'homme.
Et alors il se jette à cette volupté
Sans résister à la véhémence
Du désir qui vers lui s'avance.
Affolée par ce contact haletant,
Elle crie, et s'explose à sa liberté.
Tremblant en délires, sans freins
Elle se réveille au plaisir malin.

Et le serpent
Se fusionne au corps
Ardent...
On ne différencie pas
Ce que est la douleur
De ce que est le plaisir.
Tout est désir
Dans la ferveur
De l'extase d'une torpeur
Qu'incite
Et implique à l'implicite
Formule d'un combat.

Son fidèle ami
Lui donne des conseils.
Le sang ruisselle,
C'est difficile de nourrir.
Il tache son corps
Par la sueur du venin.
Mais en vérité au-dehors
Ce qui le parcourt
C'est le désir,
Qui le harcèle, au moins.
Son coeur en mépris
Ne sent plus rien.

Divisé par ses désirs, la femme
S'est coupée entre deux règnes.
Le sang coule en files...
Le conflit, plein de flamme,
Sépare le coté froid du fragile.
Et la guerrière gelée s'impose,
Egoïste, isolé, comme une île.
La chaleur qui à elle s'oppose
Est étouffée, c'est une menace
A son pouvoir, à son domaine.
Donc elle est tellement refroidie
Que son corps reste de glace.
Et si encore coule en ses veines
L'effervescence dont elle est épris,
Elle s'arme d'un effort extrême
Pour cacher son allumeuse grâce.

Elle change sa texture,
Et s'impose aux lois dures.
Elle laisse sa carcasse fragile...
La femme met son armature
D'être très certaine, mature,
Et, alors, elle va à la lutte,
Bien efficace et agile.

Elle apprivoise sa sensualité,
Et referme en conséquence
Ses désirs encore puissants...
Elle ignore donc sa fragilité.
De son sang chaud et brûlant
Elle hésite en réticences...

Toute l'ardeur
Qui l'est devant
Par le rouge sang,
Rougissant,
Il s'avance.
Il coule vivant ,
Comme une danse.
Et encore en couleurs
Il est vif comme avant.

Elle raye quelque vestige sensuel
Qui par elle était tellement naturel.
Son trait dur annule sensations.
Stimulus externes n'effleurent
Plus aucun organe de ses sens.
Puisque ses impulsions durent
Jusqu'à ce qu'arrête la pulsation.
Elle pousse des sanglots et pulse.
C'est des désirs qu'elle s'expulse.
Car le sucent les instincts insistants.
Comme l'extinction de l'excédant,
Qui renferme toutes les relations,
Et qui étouffe toutes ses émotions.

De sa forme originelle,
Les courbes gracieuses
Qui délectaient les poètes,
Elles deviennent les rets.
Avant, il y avait calme virginal...
Maintenant, la volupté oisive
Du labeur n'a point échappé.
Alors, elle devient agressive
Car il n'y a que des arrivés...

Il n'y a pas de temps
De coucher, la femme.
Ni le droit, ou l'endroit
D'accoucher son âme.
Son affaire ne laisse plus
Pousser sa douleur à bout.
Elle soupire, la femme.
Elle n'a que le travail
Pour le faire son appui.
C'est tout ce qui vaille.
Sa réalisation, et c'est tout!
Un prix bien infâme.

Mais c'est difficile
De cacher un désir.
Aussitôt il revient,
Il se libère, il se détache,
Et se révèle à la peau.
Tandis qu'il s'éparpille,
Et disparaît, fondu,
Par l'écran, filtré, poreux.
Un orage de cellules,
L'étincelle d'un bisou,
Autant que retenu,
Se répand à son malheur.

Elle fronce son visage.
L'esprit, harcelé de visions
Affolants, se dévisage.
Le stress, la tension.
Et après, la dépression.
Les maladies du monde modern.
La sensation palpitant,
Enraciné en courage,
Apprivoise tout ce qui concerne
A ses désirs sans dosage.
La femme vit sans repos,
Consommé par le sens
De la chaleur de sa peau.

Comme féroce à la cage,
Etouffé, désespéré,
Qui réclame pour liberté,
Elle se fond sur le marécage,
En mouvements désordonnés,
Pour affaiblir son corps révolté.
Et elle tombe, sauvage,
En des syncopes et spasmes
Effrayants, délaissé...
Une victime de la décadence
D'une société dégradée,
Et qui n'a aucune cadence.
Sans cesse, elle s'avance
Et ne se détire point
Aux problèmes, au destin
D'une race sans humanité

Coeur avide!
Toujours précipité.
Il est presque vide.
Il souffre, faible,
Pourtant il est rapide.
Et elle ouvre ses lèvres,
Comme pour s'échapper
D'une nouvelle fièvre.
Et elle sort, bien pressé,
Cherchant quelque aide
Avant de s'exploser.

L'angoisse engorge la féroce.
Elle veut se dégager,
Pousser les hauts cris,.
En brûlants filets sonores,.
Qui s'étouffent sans raison.
Tout n'est qu'un mythe.
Abattu, elle revient vers son lit,
Prisonnière de sa propre émotion.

Elle est un non-être.
Même en vivant,
Elle ne sent rien.
L'immense confusion
Le fait perdre l'instinct.
En phase de fusion
Elle révolutionne l'être
Flou, qui se dissipe, déchiré
Sous la profonde diffusion.
Tout à coup, vient le destin.
Elle souffre métamorphoses
Et change en actes véloces,
Par les procès constants.

Et la femme perd courbes,
Gagne pourtant lignes et rets.
Veines comme des modèles.
Artères qui sont en moules,
Encadrées dans une moulure.
Synthèse d'une image trouble
Conçue à la machine moderne.
C'est l'ère robotisée.

La machine consomme
Toutes ses entrailles...
Elle perd la qualité
D'être un être humain.
Triturée en mille pièces,
Dévorée par la prise
Ardemment et sans cesse,
Frappée, elle est attirée
A la force très étrange
De cette irrésistible
Attraction qui le change.

Et d'espèce qui à l'origine
Etait comme tridimensionnel
Elle maintenant s'exprime
Comme deux dimensions.
Elle expose ses sensations,
Par un fax, qui le simule
Encore toutes ses émotions.
La faiblesse qui l'annule
Devient un vertige...
Rayons de lumières
Sucent son originel,
Qui s'est rendu nulle.
Et elle remet son être
A nouvelles expositions...

Construction de lignes et structures.
La Science, donc, oublie la Nature.
Les docteurs en opérations
La Science les manipule
Et les réduit à la technique.
Et puis elle les prise
Et les mépris
Par les artifices absolus.

Elle devient une feuille blanche.
Elle est tombée dans le vide...
Comme un cadre vidé,
Comme un balai sans manche,
Ou un balais pas violacé.
Une oeuvre d'art sans vie,
Ou un Ballet sans danse.
Présentée en cahots,
Elle est chassée au chaos.
Mais, à la tranche de vie,
Ses couleurs ne tranchent
Pas assez sur le fond manse.

Ses insignes sont insignifiants.
Il n'y a aucune importance
A ce qu'elle veut dire...
De ce qu'elle était avant,
Et ce qu'elle est aujourd'hui
Il n'y a rien. Ce qui est pire!

Elle est un rouleau
De papier extrait
De l'insatiable machine.
Fragments...
L'être qui lament
D'être trahi
Dès la racine
Par la vie d'horreur.

Oppressée
Par la vitesse
Dont elle est née,
Elle est pressée
Sans cesse
De ce qu'elle est.

Elle est mise
En fusion constant.
Elle est aux prise
Avec l'entreprise
Qui la tourmente.
Elle est en crise.
Jusqu'à ce qu'elle
Commence la querelle,
Et change son contact,
Transformant son état


La sphère s'effleure, s'emboîte
Aux plus profonds délires,
Aux plus intimes conseilles,
Un faisceau des illusions perdues.
C'est comme si c'était fait de miroir
Sous plusieurs formes, c'est partie.
Elle se change à un état volatil.
Elle réfléchit mille fleurs à la toile,
Comme les pétales dans une voile.
L'image d'un être débouclé en lis.

Ustensiles:
Intensives outils,
Intenses objets utiles
Ou armes ennemies?
Lamentations inutiles,
Batailles futiles
Qui engendrent
De fatigue et insomnies.

Et recommence
La danse...
Insomnies, sommeils, songes
Somnolences...
Sont tous ses sons...
Juste la tranquillité
C'est juste.
Elle étire le bras
Dans quelques instants.
Car c'est le moment
De libérer l'ego,
De s'étendre
Puisqu'il faut
S'étaler, tendre...
Un frisson hérisse le dos.

Le frisson prend sa place.
Il craque ses vertèbres.
Sa côte se déplace
Dans un coup elle s'élève.
Elle doit se refaire
Puisqu'elle se fait
Par ses affaires.
Ses désirs le menacent.

Terrible labeur
Qu'écrase
Petits traces
De son ardeur,
De sa légère grâce.
Fardeau et vices.
C'est la douleur
Qui l'embrasse.
Ardents désirs
Se rendent
Au coeur épris.
Etrange esprit.

Comme coups de marteau
Dans la conscience maîtrisée,
Le cerveau veut s'exploser...
De s'échapper elle veut oser.
L'os s'étrangle. C'est étrange.
Les vertèbres se craquent,
Eclatées, efflanquées, dépecées.
Et elle se défaillit, en douleur...
Autant qu'il y a des fissures...
Et tout le défie le structure.
Son esprit qui s'annule,
S'éboule, encore, désespéré.

"Je n'appartiens plus à ce monde
Qui me détruit tout l'espoir!..
Pourtant je suis déjà partie
D'un circule sans passage,
Qui destine nulle part.
Je suis toujours à part.
J'aimerais bien partir,
Prendre une autre route.
Un chemin sauvage
Dans le foret, peut-être.
Je veux tout connaître.
Aller à l'Amazonie,
Avant d'être disparue.
C'est dommage!...
Et vivre mes songes.
Ou rester en mensonges...
Je veux m'enfouir.
M'en fuir!..."
La conscience lui dit:
"Vas-y! Vas-y!... "

Ah!...Soulagée,
Enfin, elle se délace..;
Et victorieuse elle recueillit
Chaque membrane cassée.
Les cellules, fendues
Forment donc une masse
Et la femme, tendue,
Se recompose au accueil
De sa vierge grâce
Comme si immaculée.
--
Les courbes reviennent
A leur état d'origine.
A la tranquillité d'un moment
Complètement extatique...
A la voile, tout flotte, et vole
Dans l'immensité toute nue.
En subit, elle sent un vertige.
C'est l'image photographique
Qui par un instant est conçue
Sur l'éternité d'un sens statique.

Si elle est une étrangère,
Quoi d'étonnant?
L'unique patrie,
Parties par les ères,
C'est le monde qui nous habitons.
Un seul chaos a produit
Tous les êtres, tous les mortels.
Et, alors, ce qu'elle a conçu
C'est d'être UN
Dans toutes les sphères.

ACT II-DES DESIRS (L'ANTITHESE)

Verdoyants vents
Recouvrent les vallées.
Voir de nouveau
Le voie nouveau
Des forets vierges.
L'air se récupère.
Aucun mal qui vaille
Vient.
Aucun malheur qui s'opère,
Ou qui s'aille,
Se détient.
Vol volumineux
C'est enveloppé
En vello, pale,
Par l'image femelle
Du velours vert.

Fait nuit.
Il n'y a aucune lumière.
Et dans les ténèbres
Surgit la peur de l'obscur.
Et la sombre
Séduit les hommes.
C'est l'ombre
D'une Eve
Qui succombe
A la Terre,
Et annonce
Toute sûre
La nouvelle ère
D'un nouvel avenir.

Il n'y a plus les monts d'autrefois.
Le concret sans vie couvre le vert.
L'air gris règne aux yeux ouverts,
Suffoquant la gorge qui sent soif...

Soif du vert.
Soif d'humanité.
Soif de vie, de calme, de bonheur.
Seulement le sel de la sensualité
S'évanouit, se perd
Par l'éternel vaguer

Soif de fruits de terres pérennes
Protégées par les mystères
D'Univers.
De la graine en séries
Naissent les fruits congénères.
Du CERES
Et ses fruits
On prépare grains divers...

Et malgré on éprouve ce fruit,
On n'est pas révélé d'Univers
Toute sa fortune.
Essayer de' rencontrer le produit
Sans comprendre son envers
C'est dissiper la nourriture.
Racheter l'essence du grain brut
Dans les recoins de son revers,
Ainsi enseigne la Nature.

Dans le ventre d'une femme,
Plongé dans l'être,
S'engendre le pouvoir
De l'origine
De la Création.
Calculs tracent desseins,
Des Géométries des désirs,
Qui dégagent la vie,
Et s'engagent en vain.

Sans penser aux calculs et ses erreurs,
Un bisou éclate ses désirs...enfin...
Et au fond des cerceaux,
Des Amours et des Eros,
Surgit une nouvelle force
Qui se transforme en grain.
Et encore i se révère
Dans tous les mystères,
Et concentre en son être
Tout le pouvoir de la Création.

Sublime liaison
Qui conçoit un nouveau être,
Et déclare un demi-dieu,
Un Soleil,
A la magie de la lueur.
Et par un acte d'amour,
Opposés à la même poussière,
Se donnent à la Création,
Et transforment les deux en UN.

Oubliant son être,
Chacun se peuple de songes.
Géant en sa ferveur,
Pourtant simple à la mission
Il se multiplie
En bénédiction
D'une nouvelle valeur.

Il naît de nouveau
Au oeuf du monde.
Gemme précieuse
D'or d'origine
De terres aqueuses.
Il naît de profonde racine de la Mère:
L'émotion.
Il renaît à la chaleur céleste du Père:
Protection.
Et ainsi il se développe,
Et sens la divine bénédiction.
Et toujours il remercie
Le don de vie...
A glorieuse Création.

Tombe le jour et s'annonce la clair.
Quand le soleil se fonde à son réflexe,
La chaleur ardente se choque en un X.
Rouges étincelles électriques incendient la mer...
Et pendant la tempête, en explosion de couleur,
Dans le spectacle du spectre au prisme violacé,
Le crépuscule sanglant coupe mille fleurs,
Et garante à l'avenir le tableau se compléter.

La célébration de l'énigme
Qui s'expose à l'objet,
Ou le mystère
Dedans l'être,
Qui désigne
Le signe
D'un monde secret.
Une présentation
Sans concept
De l'être universel,
Devant la frustration
De son essentiel.

A l'immensité de mansuétude
D'un Mantra dans une toile,
S'éternise une image extatique.
L'extase de la stase en état statique
Par un moment se dévoile, et il voile
Sur fragiles émotions d'une oeuvre magique.

Oeuvre de vie.
Aurore divin glisse sous l'horizon.
Révélant secrets au-dehors
De tous les grands monts...
Dans la Création d'une oeuvre,
Par le ventre du globe solaire,
Naît sous la chaleur de l'or
L'embryon sous l'utérus chaud...
Et se nourrit sur la mer,
Sous un foetus originaire
Des rayons de soleils de feux.

En éclatants sillons,
Sanglots d'un sang.
Orage de larmes forme l'océan,
Tempère en rêves le son d'élan,
Et agite sans pudeur
D'un culte la douceur.
Et dans l'emballe des vagues,
Au balancement de la mer
L'image se révèle par la chimie.
En nuages elle imagine la magie.
Larme de sang égoutte dans l'eau,
Et elle oublie tous ses malheurs...

Doucement elle divague à la vague de la mer...
Dans le vaguer, elle découvre en avant la peur.
Cependant, par un instant,
En insistant par l'écailles,
Un navire, nef viril, se fait annoncer,
Par un moment glorieux, un signe de paix...

Par un moment venu
Dans le mouvement tragique
L'être veut découvrir
Le secret de l'Absolu.
L'Unité de la matière.
Mais le concret prosaïque
De l'artificiel du monde
Rien qui ne s'ajuste et s'éclaire.
Il s'efface et se fonde
Aux champs profonds,
A la gloire de l'Absolu,
Qui sublime et magnifie
Les instants épars, irréelles.
Ses instincts le fortuit.

Un curieux retour
Simple et dialectique
Encore se produit.
La vibration de la matière
Qui se transforme à la lumière
Le prennent de passion.
Par la chimie,
Et l'alchimie
Il fait l'accumulation
De détails concrets...
A la magie il est prêt.
Tels sont ses détours.

ACT III-DES GEOMETRIES DES DESIRS (LA SYNTHESE)

Des géométries
Des désirs
Dessinent des émotions,
Engendrent en points de citions,
Des circonférences et traces.
Entre les sections
Il s'entaille l'espace.
Dilatant la surface
Il provoque une explosion...
Et renaît ainsi la révolution.

Cerceaux s'embrassent
Consacrant l'union.
Circules se pénètrent
Et font la fête en danses.
Et ils viennent, timides,
A la chaleur de cette alliance
De toutes les ères
Qui lie cette mission.

En équilibres,
Libres déséquilibres
Emballent la balance.
Quelquefois, l'émotion,
Autrefois, fait la raison.
Ils tombent dans la danse,
Et vraiment s'aident,
Et se révèlent frémissants
Amis, amants,
Eternels camarades
Qui, malgré ces chaos internes,
Outrepassent ses enfers
Et se suivent souvent
En attendant avant
Dans un regard terne
Qui chacun prenne l'air.

Vies qui renferment des hauts
Et, pourquoi pas,
Les plus bas...
Moments intérieurs,
Mouvement extérieur
Qui sur l'âme s'en va.
Il vient du plus haut,
Et se mélange au plus bas.
La dualité entre deux amours
Qui, pairs opposés, se donnent,
L'un à l'autre, au rythme d'un pas.

Soufflent souvent sereins sujets
Suspendus sur suprêmes secrets.
Séraphins se sifflent sons sacrés...
Sur sorte, sordides sorciers soucieux
Suffoquent ses serments sans sursis.
Semblant sentir satisfaction de sources.
Silencieux saune se sélectionne subits
Somptueux songes sont sons sans souci
S'insinuant, se sonnant sous ses signaux
Soupirant simplement sans cesse...

Complicité entre les être égaux
Qui par un moment,
Peur mutant,
Sont si inégaux.
Sous la face obscure de ses idées,
Tremble l'amant,
Assoiffé en avant...
Trompé...pas mal.

C'est la mort
Qui s'occulte à chaque être
Et qui s'affirme hors
De quelque point d'éther.
C'est la vie
Qui se nie à la violence,
Et se remet, vierge,
A la nouvelle quintessence.

En étincelles de lumières fugitives
On est comme électrons brillants,
Entourant un exposant, brûlant,
Qui engendre une énorme énergie.
On fait partie d'un microcosme,
Mais uni on forme le macrocosme.
Composant particules de partitions
Infinies, on dessine une symphonie
Sous les lignes des allés et d'avenir
D'une éternelle harmonie de sons:
La vie!...

Arbre de vie
Respire...
Rosée qui mouille
Et nourrit
Notre sphère.
Que tout l'être se jouit
De la joie sensuelle
De Carpe Diem à la vie.
Qu'il loue au soleil
Qui réchauffe notre Terre.

Chaque écaille, chaque cellule,
Chaque particule de chaque feuille
Est une partie vivant de notre peau,
Puisqu'on devient d'une seule matière.
On est fait de la même poussière
Qui s'est crée une étoile,
Et par la même énergie
Qui fait briller une perle.
L'univers a besoin de la sinergie
Que chaque vie
Se récrie.
Et à chaque étincelle
Elle éclate et respire
Aux pores de chaque être
Au Chakra de la nouvelle ère.

Unité de l'Un.
Synchronie.
Serein, tout sûr...
Intégrité, harmonie.
Un que sont deux.
Deux qui les sont.
UN
Qui s'est opposé
En déséquilibres,
A équilibres futurs.
Unis à l'union.
Discordance.
Dissonant et pur.
Realité, sagesse.
Unité d'un.

La nature crie sur l'unisson
A l'unité de l'être vivant
Hommes ou femmes sont tous
Originaires de la même semence,
Aujourd'hui en carence
De gratitude, de dignité autant
Quesedétruit ets'erre.
Fils de la vierge mèreTerre
Originaires du recoin intrinsique,
De la veine d'un être implicite
Qui par amour s'en fait partager.

Né du lit
D'un même bassin,
On est isolé,
Séparés,
Puisqu'on se pense diffèrent.
Supérieur...
Ah, mais tels horreurs
Qu'ont légué les antecedents!.
Comment être fier d'une race
Qui ne pense qu'à soi même,
Et qui a oublie ses aises
Etant toujours mal à l'aise?
Et capable de, par sa grâce,
Racheter là dedans de son vers
Le Dieu, qui à soi-même s'efface
Comme le créateur de son Univers.

Il y a plusieurs formes,
Mais juste un chemin.
Chacun doit le trouver,
Et découvrir la beauté
Qui garde son destin...
Sentant par on même
La force de l'existence
On trouvera, enfin,
Chaque subtile essence.
Et chacun à sa manière
Faisant chacun sa part
Le meilleur qu'on puisse
On agrandit l'humanité.

Chacun transforme ainsi
La vie dans une oeuvre d'art,
Découvrant au fond d'âme
Le pouvoir de l'être que crie
Avec sa lumière, qui brille
A la force de l'intégrité,
Et qui floue libre en idylles
Par toute l'éternité

On doit prendre
Les erreurs,
Pour apprendre
A être heureux.
A l'égard
D'un regard
Distant
D'un apprentix
Qui cherche la joie
En chaque instant.
L'éclate offusquant
A chaque fois
Le reflex de la clair.
Le plaisir scintillant
D'un simple apprenti...
Un coup d'air
A la recherche oscillant
Change ses couleurs
Et le range d'épris

Dans la simplicité poussante
Des géométries effleurantes
La perfection s'épanouit
Ah, la nature!...
En minuties et détails
Minuscules tailles...
Voilà la valeur de la vie.
Toutes les créatures,
Tous les êtres vivants
Dans tous ses désirs
Ont toujours des surprises
A chaque nouveau regard,
Aux yeux qui ont voulu
Plus que voir, sentir...

On remarque, au fin,
Qu'il y a une feuille
Encore sans dessins.
Pour qu'on même
Soit homme, soit femme,
Egaux à quelques autres,
Pourtant alors si différents,
Et tellement sui generis,
Puisse, du reflet de l'être,
Réfléchir sur sa genèse.
Et, en Géométries des désirs,
On puisse flotter à l'éternel, enfin,
Et se découvrir un créateur.
Et qu'amplifiant les horizons
On ne s'arrête point en dérisions,
Pour développer ses oeuvres, sans
Laisser tomber l'espoir par la peur.
Etre comme le sculpteur qui détaille
Avec patience ses rêves, son bonheur.
Quand on verra que L'Univers est UN.



Et, en Géométries des désirs,
On puisse flotter à l'éternel, enfin,
Et se découvrir un créateur.
Et qu'amplifiant les horizons
On ne s'arrête point en dérisions,
Pour développer ses oeuvres, sans
Laisser tomber l'espoir par la peur.
Etre comme le sculpteur qui détaille
Avec patience ses rêves, son bonheur.
Quand on verra que L'Univers est UN.


UN.
Ana Claudia Antunes
(S'il vous plait, voyez donc aussi par le meme ecrivante les oeuvres:
Les
Constellations


"L'Amante de Victor Hugo"


"La Maitresse de Monsieur Hugo"

ANA CLAUDIA ANTUNES


Formée par l'Université d'Arts Plastiques, danseuse du Ballet de Sao Paulo, Brésil, Ana Claudia est engagée aux diverses formes d'expression artistique, soit au domaine théâtrale, scénario, danse, chorégraphie, soit dans la peinture , gravure et illustrations. Dans la publicité, elle a travaillé comme designer et aussi en plusieurs films et programmes à la télévision.
Elle organise des cours sur la dramatisation du geste et de danse et drame comme opportunité de concentrer ses connaissances par l'objectif a priori de lier tous les arts dans un constant mouvement crescendo. Elle cherche toutes les possibilités qui puissent amplifier la capacité de création de chacun, pour ouvrir les portes de perception des relations humaines vers le monde entier.
Elle a vécu en Southampton, Angleterre, où elle a étudié le cours "Holistic,Antroposophic Medicine(Médecine Naturaliste). Elle a commencé ses études de la langue française à l'Alliance Française au Brésil, dont a complété le Cours Supérieur.
Elle poursuit ses études à Paris, suivant les cours de Littérature à l'Alliance Française et Philosophie d'Art et Littérature à la Sorbonne.
Elle a écrit trois livres en portugais, et un livre pour les enfants, en six volumes(publié au Brésil-Editora das Artes), des fictions et des poesies en anglais, un memoir "Con-Fashions and Con-Fusions"et un autobiographie, "Flat feet: An Autobiography of a Cosmic Dancer", et trois livres en français, "Géométries des Désirs", "Les Femmes, Les Fleurs, et Leurs Parfums" et "Les Constellations".

PREFACE

Née en 1968, en pleine révolution universitaire, ou plus, universelle, Ana Claudia est la semence d'une génération qui a changé les perspectives de plusieurs jeunes. Et à notre époque on commence d'avoir une mentalité en tournant le féminin, toujours oublié, ou caché, par moments où la force brute s'impose.
Et devant cela, le poète cherche une nouvelle alternative de pensée, d'agir et de s'adapter aux changements absolus d'une société encadrée dans une mentalité visiblement détériorée.
Et c'est dans cette nouvelle ère que l'humanité prend conscience de la transformation qu'il arrive au monde entier, et du rôle très important qui chacun doit apporter d'être conscient de son pouvoir. Car le destin de la Terre dépend exclusivement de chacun. Et donc chacun est responsable par soi-même, et son monde, c'est-à-dire, globalement conscient, puisqu'on constate aujourd'hui que l'Univers est UN.

Quelques oeuvres:



"L´Amante de Victor Hugo"
"The Tao of Physical and Spiritual"
"Flat feet: An Autobiography of a Cosmic Dancer"