30.9.09

LES FEMMES, LES FLEURS,
ET LEURS FRAGRANCES
Tous les femmes ont leurs propres fragrances.
Et quand elles s'ajointent elles deviennet dans un tres beaux bouquet.

La fleur qui exhale l'odeur,
Et qui laisse son parfum
A tout ce qui l'entoure
Représente la source, enfin,
Qui irradie cette odeur.
Et elle est la plus parfumée!
C'est grâce à elle l'essence
Du parfum qui était exhalé.

La Romantique

Douce comme l'or du aurore,
Plus délicate que la fleur encore.
Sous le soleil le coeur en larme.
Fragile, elle s'ouvre par l'âme.

Et puis elle veut se renaître
Par l'amour qu'elle veut connaître.
Aux feux des yeux le visage pur
Illumine le ciel avant tout obscur.

Rêver et sentir suaves sensations.
Glisser au son de sereines émotions.
Ainsi elle se dévoile des romances
Et dans la vie elle rêve, et dance.

Souffrir par amour
C'est encore sa sentence.
Toujours passionnée
Fait déjà partie de son essence.
Tellement anesthésiée
Qu'elle ne se réveille plus.
Et elle, embarrassée,
Ne se révèle non plus.
Sous le voile des illusions dues
Seulement à son âme elle est nue...

La Gitane

Brune gitane,
Gitane femme.
Elle incendie le coeur
De tous les hommes...
Elle ensorcelle l'amour
De celui qui ne l'aime pas.
Et il s'affaiblit dans ses mains.
Pauvre victime, dans ses bras.
Et il essaye de fuir, en vain,
Tombant désespéré, insane,
Sous le pouvoir de ses lois...

Femme gitane.
Elle aime ce qu'elle veut.
Pourtant, s'il fuit de son domaine
Celui qui est encore sa proie,
Et si la flamme de sa passion
Et encore allumé,
Autant qu'elle l'aime
Elle veut le dominer...

Blessée, haineuse, presque fanée,
Son sang s'égoutte en convulsions.
Et elle prépare sortilèges et potions
Qui révèlent donc certes subtilités
Qui réservent toutes ses émotions
Qu'elle a voulu toujours occulter...

La Féline

Féline,
Montre ses griffes quand elle est menacée.
Fillette,
Elle, naïve, prie pour donner un baiser.
Féroce,
Elle dévore tous quand elle est défiée.
Belle,
C'est de tout plaisir qu'elle s'est formé.

Forte et incisive par excellence,
Agressive et féroce dans ses gestes,
La belle et la bête, dés l'essence,
Elle ferme pourtant rêves en vestes.
Dans la lutte pour imposer ses idées,
Elle lutte toutefois contre sa nature.
Femme de fibre qui impose sa beauté.
Pourtant par l'anxiété de fuite,
Elle perd sa force et sa vitalité.
Dans la cage de son coeur, prise,
Elle est maîtrisée par le dompteur.
Peu à peu elle défaille en douleur.

L'adolescent

Adolescent joyeux en éternelle jeunesse,
Elle juge en joie ses jeux dans sa nature.
Du joug de l'ivraie elle est délivrée, pure,
Jusqu'à le joyau de son âme en allégresse.

Libre à ses découvertes, pèlerine en pureté,
En sillons virginaux elle est pétale pubescent.
Divague, plaisante, et se profite l'adolescent...
Avide de vie et de passion ardente
Elle oublie le temps et jouit de le présent,
Elle joue sereine, elle s'habille de simplicité.

Ressoudant le soleil, elle est obscure.
Pourtant allumée, elle est la lune.
Sensible créature,
Sans son voile elle est nue.
Reluisant au soleil
Elle est le reflex de la clair.

Mais elle est lumière
Pendant que durent
Réflexions d'une lamentation
Qui sublime la blanche lune.
Douleurs et rancunes
Débouchent sur la mer...

La Semence

Il vient poussant la semence l'être,
Pétale par pétale, il fait un rituel.
Un baiser chaleureux par sa touche.,
Et désireuse elle veut naître.
Elle sourit à la touche du rayon de soleil.

Elle sent pénétrer en ses veines le présent.
L'extase qui parcourt le velours printanier.
Elle se réchauffe, la peau claire et rouge,
Elle veut s'entourer des couleurs vivantes.
Elle veut montrer au monde à grâce de Dieu.

Elle se déboucle sans peur et se révèle.
Les pétales s'ouvrent, souriantes...
Le coeur se frappe et elle se réveille.
Et elle frotte ses yeux, très vivante.

Elle sort de la capsule, l'aile entrouvert,
Car elle a peur de montrer ce qu'elle sent.
Elle découvre la vie et alors alerte
Elle veut apprendre tout rapidement.

En son ingénue et douce pureté,
Le monde le paraît un énorme mystère.
L'amour vient et elle se transborde en beauté.
Son corps tremble, elle se transforme entière...

Ainsi elle se découvre entière en sa solitude
Et elle se libère de l'abri chaud et silencieux.
Elle éprouve et prouve par sa propre certitude.
Elle se reflète au monde d'un réel dangereux.

La Femme Fatale

Femme fatale qui se fait faillible.
Pourtant une touche et elle séduit...
Elle transforme un homme terrible
Dans un manse chien en une nuit.

Sensuelle
Elle connaît la puissance de sa beauté.
La douce belle
Elle profite de la nature la générosité.
Près d'elle
Même la plus belle s'enlaidit.
Sans elle
Les hommes sont en maladie.
La femme fatale
Une touche, et séduit.

Femme fatale qui se fait de faiblesse,
Concentre, pourtant, le pouvoir d'un empire.
Hommes et règnes sont esclaves de sa jeunesse
Qui possède leurs âmes par son air de mystère.


Chaude et sensuelle, elle veut pouvoir et luxure.
En son intime, toutefois, froid et réaliste,
Elle cache certaine insensibilité égoïste,
Elle est vide, pour chercher un plaisir pur.

La Femme Femelle

Séduit
Et découvre les démons et ses anges.
Reluit
Et réchauffe sereine ses propres songes.
A la pluie
Chasse courageuse effroyables mensonges.
A la nuit
Flashes des sensations à elle se plongent...

Belle femme femelle.
Sereine et sûre elle montre
Subtilités qui présentent son calme.
Le prana du prisme qui sur elle rentre
Surpasse en fluides le fond de son âme.

Illumine comme le soleil la Terre
Tous ceux qui le demandent l'abri.
Etreintes suaves sont rayons de lumière,
Qui réfugient ses amis de quelque péril.

Elle est lumière, force éternelle, elle est vie.
Elle, femelle, est la couleur, la chaleur, l'amie.

Sont-elles sensibles sons en sursis
Sondant sensations sans souffrir,
Sous sources de soufres surs...
Sacrifices de savoir souffrir.

Sortant ses sens sensuelles,
Sereins, sensés, suaves, simple.
En soupirs sans censure elles
Se susurrent songes.Pssssss...

De la romantique qui s'occulte,
De la jeune qui veut un baisser,
De la gitane ou celle qui prostitue,
De la femme fatale ou la semence,
De la mère qui protège et cure,
Ou de la femme mature,
De chacune à sa couleur pure
On fait une révérence.
Irrévérences
Pourtant à la magie du mélange
Elle devient tout ce qu'elle pense.

Elles sont sensibles créatures
Qui, par toujours,
Ont déjà imaginé plusieurs amours.

Plusieurs facettes
D'une même fantaisie,
De désirs absurdes
Ou possibles folies...

Sur squelettes
Des rêves esthétiques,
Les femmes vivent archétypes
De ses personnages ou ses maquettes.

Et à la puissance de la mutation pure
Elles deviennent nouvelles créatures,
Sous une éternelle métamorphose de vies.

Elle change.
La danse
D'un être volant.
Transformation...
Transmutation
D'un être mutant,
Qui transcrit ses émotions,
Et qui suit à chaque instant
Ses nouvelles révélations
Et l'agglomérat de ses formes,
Couleurs et saveurs,
Définit ses désirs énormes,
A la variété de ses valeurs.

Nouvelle essence.
Ove en fusion
Dilate son âme
Et dissipe en diffusion.
Cette accumule de personnes
Le sonne
Une intégrité fausse.
Et à la fusion de couleurs
Diffusent rancunes et douleurs.
Sans saveurs...
Des multiples persona immenses
Elle décide de se faire une pause.

Livre de fragments
Et fractionnements,
Elle s'intègre à l'union de l'Un..
Et un être intégré elle devient.

Elle universalise son vers
Et se reverse
En pièces versantes
Qui glissent par le vent.

Et sous les Triades de retours,
Elle jamais se sent en inerte,
Elle s'emballe et se balance,
En myriades d'une belle valse.

A la ronde de pétales de fleurs
La femme de plus en plus se dévoile
En plusieurs couleurs.
Mais encore elle s'occulte à la gaze.
Par désirs, la fleur
Exhale desseins d'amour.
Et doucement elle toile
De la femme ses autres faces.
La découvrante de ses valeurs;
Et toutes les formes de sa grâce.

Pure, douce, belle, affable.
Pure beauté, douce fable.
Douce pureté, affable beauté,
Emphatique dorure,
Tendre tenure, sans cesse....
Pure tendresse, teneur aimable.
Terre fertile, d'une fable affable.
Douce pureté, aimable sensibilité.
En éthérés la tendresse
D'un état d'éternité.

Narcisse....
Le ciseau,
Tout soucieux,
Sur l'eau,
S'aiguise:
Narcisse...
L'aigle
D'une voix aigre
L'appelle:
"Narcisse!"
Sur la mer se baigne
D'un geste précis,
En éclates de rire,
Traces d'un vice,
Narcisse...
Glaces de l'eau
Reflètent Narcisse.
Et le beau, abîmé,
Se lance de l'abîme.
Sentant le souffle
Du ciel de lyrisme,
Par un amour il souffre,
Et il menace sourire.

Et au lieu où s'est attiré Narcisse,
Une fleur est née, en retour,
Pour symboliser son amour...
Et encore les Narcisses
Se lancent aux abîmes.
Passionnés par leurs images,
Ils fragmentent leurs visages
Et se plongent au fond
De la mer d'amalgames tyrans.
Plusieurs formes qui sont tout.
Ils rendent leurs âmes au opium,
A l'illusion d'un mirage insane.
Frustrant leurs désirs du monde
Ils rencontrent enfin leurs âmes.

Chaque fille du sexe
Est Marie et Eve;
Laquelle qui s'abandonne au serpent,
S'enivrant et se délectant;
Et celle qui versant en larmes son lait
Sacrifie son être
A la douleur profonde
Pour sauver le monde.

Sont-elles saintes ou démons?
Sont-elles sorcières ou songes?
De la bataille par les hommes
Elles montrent ses armes
Et se blessent et se vengent.
Mais par un moment
Elle retournent à leur point.
Désireuses de complicité
Elles ont encore faim
De quelque solidarité.
Sous le crépuscule du matin,
Elle se bénissent, maintenant.
Elles sont anges sans nom,
Sans rancunes, mais sans pardon.
Car elles ont encore de blessures,
Comme larmes de bonnes allures
Qui se rencontrent en jurement...

Femmes qui se douent,
Qui séduisent
Femmes qui se touchent,
Qui se toussent
Femmes qui se vendent
Qui se révèrent
Femmes qui s'aiment
Qui se disent Amen.

Quel est leur face fantaisiste?
Quel est leur face réaliste?
Impossible déchiffrer leur essence.
Car il domine un terrain immense.
On ne peut pas définir par un point
De vue, ce qu'on voit juste au loin.

Femmes aimables ou sorcières?
Indéchiffrables leurs caractères.
Elles sont peut-être téméraires
Pourtant elles sont comme l'air
Qu'on connaît sans le toucher;
Et même le voir ou le pousser...
Mais elles sont aussi de chair et d'os.
Elles sont d'argent, de pierres et d'or...
Beaucoup de fois de dureté ocre,
Elles pleurent aussi, aiment, souffrent.
Pourtant elles sont sublimes par essence,
Ce que leur révère la propre existence...

Elles souffrent par leur quintessence.
Armées à l'intuition dès leur enfance,
Elles sont le pouvoir , et la magie,
De tous les métaux nobles,
Qui par la force de l'alchimie
Se transforme, se magnifie
Devient l'or le cuivre...

On ne peut pas changer ce que la nature
A légué depuis la Création.
Une vie splendide, et aussi dure...
Femmes qui se cassent à l'argile vide
Et qui s'enfoncent au ardu fardeau insipide,
Puisque la nature le réserve la conception.

Elles sont sensibles et spéciales,
Et intuitives, les femmes sages...
Et ainsi elles ont leur germe semé.
La sève s'effleure dedans la femme,
Se nourrit par l'énergie de son âme.
Ainsi elle aura son grain cultivé.

Quand on se rend conscience
Qu'on est sur les lois de la nature,
On apprend à donner l'importance
A ceux qui ont encore le coeur pur.
Et on découvre la force occulte
De la semence sans son écorce.
Car la veine mature extrait le fruit
Qui révèle donc tout l'air de sa grâce.

Découvrant l'essence de son âme,
A la force de sa sève,
La vraie beauté de chaque femme
S'exhale partout sans trêve.

On sentira ainsi la merveille
De leurs fleurs et leurs parfums.
Comme l'oiseau ouvrant ses ailes
Montrent leur beauté les femmes.

Les plus rares fleurs
Mêlant leurs odeurs.
Les femmes qui croient
A leurs fleurs de poids...

Révélant la force
Occulté par la peau brute
On voit de l'écorce
S'ouvrir la semence en lutte.

Par le veine mature sa grâce
Extrait alors tous ses fruits
Et offre au temps qui passe
Larmes de l'essence qui fuit.

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