3.10.09

Les Contemplations
par Ana Claudia Antunes

J'aime la liberté!
C'est pour ça
Que tout ce que j'aime
Je laisse libre...
S'il revient ça veut dire
Que j'ai aimé
Et que j'étais aimée.
S'il ne revient pas
J'suis pas sure
Si j'avais su l'aimer...

Les Etoiles

Riches étincelles d'éther,
Eternuènt à l'éternel
Ciel bleu de l'été.
Sont-elles l'essence
Qui consacre une danse
De l'être et son ambiance;
Ou seront-elles seulement
Le semblant simplement
De l'état supplémentaire
Des particules sur l'air,
Qui circulent doucement
Pour former les constellations?

Les Nuages

Ils flottent, les nuages,
Et passent sur le vent.
Les nus sans âge
Qui le temps souffle.
Miroir d'un être.
L'essence qui s'arrête
Le moment qu'il souffre.
Cristal d'une âme.
Le sens d'une femme
Qui jamais se glisse
Jusqu'au gouffre...

Agar-Agar

Pourquoi ça?
S'ils ont été si heureux,
Et aussi toujours amoureux?
Pourtant, c'est la vie...

Agar-Agar...
Le nom de la mer.
Sous l'immense océan
Habite encore son coeur.

L'imposent joie
Qu'elle a senti
C'est comme le vent
Qui souffle, et crie...

Le Clair De Lune

Le clair de lune
Bleu
Qui baigne l'horizon.
La chair de l'une
D'or
Qui se sublime à l'oraison.
La chère des dunes
Du coeur
Qui a eu toujours de raison
Le clair de ses rayons
Vers les eaux
Baigne la Terre de bonheur!

Le soleil

Sublime liaison
Qui conçoit l'être
Et déclare un dieu
A la magie de la lueur.

Et par un acte d'amour
L'opposé à sa poussière
Se donne à la Création
Et transforme le deux en un.

Les Crépuscules

Ce n'est pas un mot nostalgique.
Ce n'est pas un titre obscur...
Il est nécessaire que je t'explique:
Il y a un crépuscule du soir,
Qui annonce qu'on est en retard.
Et il y a aussi lequel du matin,
Que le voient les plus malins...
Et ainsi elle se fait, la magique
Sur les crépuscules fantastiques

Les Fleurs

A la ronde de pétales
L'être se dévoile
De plus en plus en fleur
De toutes les couleurs.

Mais encore à la gaze
S'occulte la fleur à la voile.
En désirs elle se passe
Et exhale dessins d'amours.

Et doucement elle revaloit
Toutes ses autres faces.
La découvrante essence pure
Et autant formes de sa grâce.,

Les Terres

Naît de nouveau
Au oeuf du monde.
Gemme précieuse.
Or originaire
De terres aqueuses.
Naît de profonde racine
De la mère: l'oraison...
Renaît à la chaleur
Du père: protection.
Et développe sans peur,
Toute sa grâce divine.
Et ainsi elle remercie
La dative de la vie
A toute la Création.

La Renaissance

Il oublie son propre être
Et se peuple de songeries.
Il est géant en sa ferveur,
Mais humble à la mission.
A la lueur il se multiplie
Par toute la bénédiction.
Par toujours se renaître
Pour se faire nouvelle vie.

Les Minéraux

Sous le crépuscule d'une vie,
Les anges sans nom, liés à vide,
Sans rancunes, sans blessures,
Sont larmes de bonnes allures
Qui se trouvent en jurements.

Soufrant pour sa quintessence,
Armés par l'intuition immense,
Ils sont le pouvoir de la magie,
Qui se magnifie à l'alchimie,
Et transforme en or son âme.

Les Sphères

Cerceaux s'embrassent
En bénédiction d'union.
Circules se pénétrant,
Se consacrent une danse.
Ils arrivent timides
A la chaleur de l'alliance.
Le temps humide
Prend la pluie qui avance.
En ères, l'air limpide
Enveloppe les liens immenses,
Et annonce les orages sordides
Préparant Les Constellations...

La Mer

Tombe le jour et s'annonce le clair.
Quand le soleil se fond à son reflex,
Bien ardent il se choque à son plexus.
Rouges étincelles incendient la mer.

Et pendant la tempête, par la fête
D'explosion de rayons et de couleurs
Le spectacle surgit sous les spectres,
Au prisme de ses magies salutaires.

Le crépuscule sanglant s'agrandit,
Et il se déboucle en milles fleurs...
Et il promet par toujours de faire
Des hommages au ciel de l'avenir.

Les Temps

L'immensité de la mansuétude
Du mantra sur l'immense toile
Eternise une image extatique.
L'extase de cette stase statique
D'un état étroit du temps voile
Fragiles émotions d'une magique.

Les Sons

Sont sensibles souffles
Souvent en sursis
Sondant sentiments surs
Sans sentir ses soufres
Seulement sûres sur sources
Se sacrifiant s'ils souffrent.

Sortent ses sens sensuelles
Sereins, sensés, suaves, simple.
Sous soupirs sans censure
Semants songes se susurrent
Sons sans cesse...Souplesse.
Psssssss ....S'ils sont subtils.

L'Océan

En congestionnés sillons,
Sanglots d'une silhouette.
Orage de larmes sur l'océan
Tempère des rêves le monde,
Agite le calme de la mer...

Et dans l'emballe des ondes,
Au balancement de la rime,
L'image se révèle sur les eaux.
La magie en nuages imagine
Larmes de sang sans douleur.

Le Désert

Le soleil a pleuré d'émotion
Par la demande dessolée:
"On a besoin d'eau, solution!
L'odeur ardue à la bouche séchée.

Dr. Soleil a transcrit la pluie
Pour remédier toute la douleur.
Il n'a pas pensé que c'était pire,
Que la pluie couvrait le coeur.

La pluie a inondé l'espérance
Du peuple submergé par l'eau.
Mais malgré toute la persévérance,

Quel destin attend ces gens chauds
Qui vit au coeur sans vengeance,
Autant oubliés, espérant faire beau?

Les Humains

Ils sont par leurs actes
Comme soldats en combat
Qui, par l'énergie du sufisme,
Ne perdent jamais leur dynamisme.

Elevant les êtres à la conscience
De cette vaste et divine alliance,
Ils se rencontrent donc à sa chaleur,
Et retrouvent l'amour et le bonheur.

L'Ange

C'est dommage!
L'ange
Qui n'a pas d'âge
S'est posé à la cage.

Il n'a pas de courage
De faire le voyage
De l'or à l'orange
Quand il y a d'orage.

Et il se range
D'un air tout étrange
Et montre son visage
Encore plus sauvage.

Le Destin

La tristesse d'un ange
Qui médite sur le destin
De l'homme qui le dérange.
Il est un parfait témoin,
Un observateur au moins
D'un temps qui plutôt venge.
Sous la philosophie,
Le désigne d'un moine
Qui n'a pas la moindre idée
De ce qui va arrive
Au quatre cotés du monde...

Les Rimes

Les grandes idées
Sur notre race,
Seront-elles
Toujours le menace
Pour notre réalité,
Si on s'exprime
Toujours en prose?
Bien sur!
Mais si on les pose
Sur les rimes?
Elles seront plus sages,
Sur la divine grâce
Qui emballe et embrasse
La majesté du rythme...
Bien plus!
(Je dit à voix basse!...)

L'Espace

Les désirs sur les faces
Dessinent les émotions
Engendrant des scissions
Circonférences et traces.
Entre toutes les sections
On se entaille un espace.
Dilatant le compas
Devient une explosion
Et renaît la révolution.

L'Univers

Il s'interroge toujours, devant-il
La raison de l'harmonie des styles.
Et alors tous les types de visages
Tellement différents, s'ombragent.

Elles le pénètrent de telle émotion
Pour révéler la perfection de traces
De dessins de toutes les races.
Ces sont les mystères de l'Univers.

L'Oiseau

J'ose aujourd'hui
D'avoir envie
D'être un oiseau.

Par le vers,
Je voudrais savoir
Un peu sur les lois
Et voyager sur l'eau.

Et j'écris.
Pour découvrir l'Univers
Et ses couleurs, bleu ou vert.
Comment il est beau!...

Deux Oiseaux

Il y a quelquefois
Qu'il veut à tous aimer.
Mais par un moment
Il se perd de peur.

La peur de perdre,
Puis qu'il est libre
Comme les oiseaux
Qui volent par l'abîme
Et flottent sur le nuage.
Ah!...Quel voyage!...

Jusqu'à les cimes
Montant aux monts,
Au infini de la mer.
(Pour ça il n'a pas peur!)

L'Oiseau Passionné

Il veut connaître
Les entrailles de son être
Et réfléchir sur l'immense
Possibilité de son existence.

Et après tout, il est un naufrageur
Même résistant encore sans peur.
Quand il pourra découvrir l'amour
Et se plonger au fond de son coeur.

Mais en avance
Il est libre par son coeur.
Pourtant encore il a peur
Les terrains de son existence.

Puisqu'il a encore la chance
De changer ce qu'il est épris
Et après tout, il sera prêt et sur
De gagner de l'amour l'essence.

Les Cosmos

On est étincelles
Des fugitives lumières,
Comme électrons brillants,
Circulant au tour d'un exposant.

On engendre une énorme énergie
Puisqu'on fait déjà partie
De tout ce qu'on appelle Microcosme
Et qui uni devient le Macrocosme.

Composant particules de partitions
On compose une grande symphonie
Par tout ce que peut enrichir la vie
Et pour conformer Les Constellations.

Les Constellations

Sont les étoiles, l'ange, la lune,
Les nuages, la mer, les crépuscules
Et tous les êtres qui sont vivants
Les particules des constellations.

Au fond de tous les cerceaux,
Tous ses amours vers les eaux
Font surgir la nouvelle force.
L'alliance qui devient le grain.

Et la semence le révère
Mélodies des mystères
Qui concentrent en son coeur
Le pouvoir du son d'un choeur.

La Ferveur

Toute la plus ardente ferveur
Est de l'amour une usure,
Car tous nos actes durent
Comme au phosphore sa lueur.

Ils nous consumment, bien sur,
Mais ils font notre splendeur.

Et si nous voyons que notre âme
Quelque chose a déjà valu
Ça veut dire qu'elle a brûlé plus
Ardemment que toutes les autres.

Les Aurores

Baigné de la blancheur
De la neige sur les branches
La caresse de l'air riant
Me fait sourire de bonheur.

Le ciel s'est chargé d'orange.
Mais il y a d'autres aurores
Qui sont plus belles encore
Où d'autres oiseaux se plongent.

Les Mouvements

Tout ce qui meut m'émeut.
J'aime tout ce que meut...
Car en mouvements habite
La magie romantique
Qui n'opère que si on veut
Bien voir et bien croire
A la fantaisie unique
De tout ce qu'on peut
Donner quelque pouvoir,
Ou peut-être on en mérite.